Annabel Loyola présente son long métrage : « La ville d’un rêve »

  • Publié le 10 mar 2023 (Mise à jour le 12 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Maxim Ouellette-Legault

En partenariat avec la Ville de Mont-Laurier, la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides (SHGHL) a invité la cinéaste Annabel Loyola qui présentera son film sur l’histoire de Montréal, intitulé « La ville d’un rêve ».

Le documentaire sera présenté le dimanche 19 mars à 15h30, ainsi que le mardi 21 mars à 19h au Cinéma Laurier. Lors de la représentation du 19 mars, Annabel Loyola sera sur place pour présenter son film.

Née à Langres, dans la région de Champagne en France, Annabel Loyola est arrivée au Québec au début des années 2000. Vers 2006, elle commence à s’intéresser particulièrement à l’histoire de l’une des membres fondateurs de Montréal, Jeanne Mance, laquelle provient elle aussi de Langres « J’ai pris connaissance de toute cette histoire vers 2006, année du 400e anniversaire de naissance de Jeanne Mance. L’année 2023 marque le 350e anniversaire de son décès ».

En 2010, elle présente son premier long métrage intitulé La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance. En 2012, elle a eu l’idée de réaliser le film La ville d’un rêve, mais en 2013, elle met ce projet en pause, car elle apprend que l’Hôtel-Dieu de Montréal sera vendu pour permettre de financier une partie du CHUM de Montréal. Elle a donc réalisé en 2017 Le dernier souffle, au coeur de l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui filme les derniers instants du 2e plus ancien hôpital d’Amérique du Nord. Annabel Loyola note au passage que « Jeanne Mance est la seule parmi les fondateurs de Montréal qui soit décédée à Montréal. Elle repose dans la crypte sous la chapelle de l’Hôtel-Dieu ».

Un peu d’histoire

C’est en 2022 que sortira sur le grand écran son documentaire La ville d’un rêve. La cinéaste note tout le travail qu’elle a effectué pour la réalisation de ses films. « Je fais pas mal tout dans les films, que ce soit la réalisation, la narration, le montage, le scénario. Je m’occupe de la production et je fais la comptabilité », explique-t-elle.

Pour ce qui est de son parcours, Annabel Loyola a commencé à travailler à Paris dans sa vingtaine, dans le domaine du cinéma et de la télévision « Je me suis intéressée à tout ce que je faisais quand je travaillais et je faisais même du bénévolat, en dehors de mes heures de travail », raconte la cinéaste. Elle a notamment travaillé à la Géode de Paris, où l’on y projette des films Imax, ainsi que pour deux chaines de télévision parisienne.

Tournée

Pour partager son film aux Québécois, Annabel Loyola s’apprête à faire une tournée de la province, où le premier arrêt se trouve à être Mont-Laurier. Annabel Loyola reviendra aussi à Mont-Laurier dans le cadre du Colloque science et culture du Centre collégial de Mont-Laurier. « Le film va être étudié par les étudiants. Je présenterai par la suite une conférence sur le film au colloque », indique-t-elle. Elle note que cette conférence s’adresse principalement aux étudiants.

Pour ce qui est de la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides, son directeur, Yoan Desmarais, note que même si Montréal ne fait pas partie des Laurentides, son histoire est tout de même liée à notre région. Il soulève notamment que plusieurs colons des Hautes-Laurentides proviennent de Montréal et de la Rive-Nord.

 

Articles les plus consultés

Culture

Montserrat propose 2 lectures publiques le 23 novembre et le 7 décembre

Actualités

Ferme-Neuve se penche sur la revitalisation du centre-ville

Alors que se déroulait une consultation publique à Ferme-Neuve le 25 novembre dernier, la Municipalité a abordé avec ses citoyens la question de la revitalisation du centre-ville et discuté de futurs projets.
Actualités

Forex se place sous la protection de la loi sur les arrangements avec ses créanciers

Suite à la décision de Forex de se placer sous la protection de la loi sur les arrangements avec ses créanciers, décision prise le mardi 7 février, le directeur général de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) d’Antoine Labelle évoque une « onde de choc ».