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Chantal Audet fière de sa profession de travailleuse sociale

  • Publié le 04 apr 2025 (Mise à jour le 13 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes

La semaine du 23 mars marquait celle des T.S. (travailleuse sociale /travailleur social). La profession est encore aujourd’hui l’objet de mythes et d’idées préconçues. Le journal a voulu savoir en quoi consiste la tâche d’une travailleuse sociale et quels sont les avantages de travailler à l’hôpital de Rivière-Rouge.

L’invitation de discuter avec Chantal Audet, T.S. au CHSLD à l’unité spécialisée SCPD (symptômes comportementaux et psychologiques de la démence) à l’hôpital de Rivière-Rouge a été soumise par l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (l’Ordre). Auparavant, la présidente de l’ordre, Valérie Fernandez, expliquait dans une communication publique, les grandes lignes du labeur d’une T.S.

« Plus d’un million de Québécois reçoivent l’aide des T.S. chaque année lors de situations difficiles comme une séparation, une maladie, un deuil ou une crise, voire une tragédie. Ces professionnelles du domaine de la santé mentale et des relations humaines accompagnent les personnes, les familles, les groupes et les collectivités dans plusieurs circonstances, et pas seulement en protection de la jeunesse ou en soutien à domicile, comme plusieurs le pensent encore ».

Une approche différente

Chantal Audet a mis les pieds dans sa profession en 2016 à Montréal, mais pratique à Rivière-Rouge depuis près de deux ans.

« Je suis vraiment avec les aînés ici, les gens en perte d’autonomie, au 5e et 6e étage », souligne-t-elle d’emblée. 

« C’est de la passion sans cesse. On s’adapte beaucoup. »
– Chantal Audet, travailleuse sociale

Et comment ça se passe à ces étages pour elle et ses collègues?

« C’est de la passion sans cesse. On s’adapte beaucoup. Je dirais que nous avons une bonne reconnaissance dans les équipes. Ça nous permet donc vraiment d’apporter les valeurs du travail social, la protection des aînés, la justice sociale aussi, tout ce qui est la défense des droits », explique Mme Audet. « Nous avons aussi une approche différente, celle des milieux de vie, ajoute la T.S.. Ça nous permet aussi d’avoir une vision qui est différente, plus médicale. Ça vient avec notre rôle. Aussi, de voir la personne au-delà de la maladie, de la voir comme un tout. Ajoutons que l’on fait tout pour qu’elle ait le sentiment d’être à la maison, même si elle n’a pas le choix d’être ici. »

Plus de T.S. ?

À Rivière-Rouge, au niveau des résidents où travaille Mme Audet, il y a 80 personnes, mais elle dit être seule pour les 5e et 6e étages.

« Je dirais que l’on est peu actuellement. Il y a des T.S. à l’urgence et dans les unités d’hébergement, au 3e étage, en santé mentale. Nous sommes une dizaine de T.S., maximum. C’est certain qu’il en faudrait plus, justement pour mieux desservir la clientèle. »

« Ce que je trouve intéressant à Rivière-Rouge, c’est la solidarité dans la collectivité. Oui, il y a beaucoup de gens qui se connaissent, mais ça permet d’avoir des liens. […] C’est une belle particularité d’ici », chante-t-elle.

Être tricoté serré dans une communauté, rend parfois la tâche difficile quand le temps de protéger quelqu’un ou une information, mais, comme le souligne Mme Audet, il y a tellement de belles communications entre les usagers.

« Ça serait plus difficile à avoir ailleurs », conclut Chantal Audet.

Soulignons que les T.S. travaillent principalement dans des établissements du réseau de la santé et des services sociaux et autres établissements publics, mais aussi dans des organismes communautaires, des groupes de médecine de famille (GMF), dans les programmes d’aide aux employés, ou encore à leur compte. 

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