Incendie au Parc régional Kiamika : la piste criminelle suspectée

Publié le 15 jun 2023 (Mise à jour le 12 apr 2025)
Temps de lecture 2 minutes

Ronald McGregor

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L’accueil du Parc régional Kiamika au 105, montée Miron, près de la Pourvoirie Cécaurel, a été consumé par les flammes dans la soirée du 13 au 14 juin. Plusieurs croient à un incendie criminel.
La centrale a lancé l’appel à 00 h 19 aux quatre équipes de la Régie du Service de sécurité incendie de la Vallée de la Rouge (RSSIVR). Arrivés sur place, car la distance et le temps ont joué un rôle dans cet événement, le bâtiment et le cabanon adjacents étaient déjà une perte totale. Frédéric Brière, chef aux opérations à la régie, a détaillé l’événement.

« Il y a des éléments qui pointent vers une scène criminelle », explique M. Brière, quoique la preuve irréfutable sera produite par les enquêteurs scientifiques. « On a remis la scène à la Sûreté du Québec [SQ]. »

La SQ était aussi sur les lieux de la tragédie. Marc Tessier, aux communications pour la SQ, confirme l’hypothèse d’un incendie criminel.

« Effectivement, il y a certains éléments qui laissent croire que l’incendie est criminel; il y a une enquête à ce sujet pour déterminer les circonstances de cet incendie. Il n’y a pas d’arrestations pour l’instant. »

Onde choc à la SDRK

C’est un couple dans le voisinage qui a réagi en premier face à l’incendie. La dame, qui entendait des « drôles de sons » de l’extérieur, a vu à la fenêtre de grosses étincelles dans la nuit. Croyant que c’était des feux d’artifice, malgré l’interdiction de s’en servir, elle a alerté son conjoint qui est allé jeter un coup d’œil plus près. « J’avais déjà appelé le 911 », témoigne la dame.

La directrice générale de la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK), Marie-Claude Provost, a rejoint L’info le lendemain du sinistre. Pour elle et son équipe, nullement question de baisser les bras.