Un chalet d’accueil tout neuf au Centre de plein air de Mont-Laurier

Le Centre de plein air de Mont-Laurier a inauguré son bâtiment nommé le chalet Desjardins le 20 mars dernier, quelques mois après en avoir pris possession.
Selon M. Lefebvre, le nouveau chalet répond mieux aux besoins de la clientèle. On y retrouve de grandes fenêtres qui laissent passer le soleil, des tables et des casiers, qui manquaient à la précédente aire de repos.

Contrairement à la précédente aire d’accueil du centre qui était situé en forêt, le terrain où l’on retrouve le nouveau chalet d’accueil borde le lac Thibault. Il s’agit du seul bâtiment bordant le lac, dans lequel aucune embarcation à moteur n’est permise. « Au Québec, je te défie de me trouver un endroit avec un lac accessible à tous, sans maisons, à 5 minutes du centre-ville et qui a près de 1000 acres de terrain public. Moi, je n’en connais pas », souligne M. Lefebvre.

Il ajoute que même si le Centre de plein air est un lieu pour pratiquer divers sports en toute saison, comme la randonnée, le ski de fond et la raquette, l’un des objectifs du centre est de protéger la nature. « Il faut protéger notre nature, et notre lac, le lac Thibault, qui est un lac de source. »

Le maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon, a lui aussi souligné l’aspect de protection de la nature. « Nous avons acheté 350 acres de terrain, alors qu’on en avait déjà presque 600. Avec ça, on vient assurer la pérennité du territoire. »

Le résultat du travail bénévole

Lors de l’inauguration du chalet, M. Lefebvre a souligné l’apport de divers bénévoles, qui ont participé à la réalisation du projet, depuis 2015. On souligne notamment l’entretien des sentiers, mais aussi la défense citoyenne afin de conserver l’environnement du lac et ses alentours.

Selon M. Bourdon, une étude avait été menée en 2011 afin de développer un secteur résidentiel en bordure du lac Thibault. « Ce sont les bénévoles qui sont allés voir la municipalité pour dire que ça n’avait pas de bon sens. En 2017, nous avons décidé de ne pas donner suite à cette étude », explique-t-il.

Victime de son succès

Alors que le nouveau stationnement compte 80 places de stationnement, M. Lefebvre note que le nombre de places de stationnement est désormais insuffisant pour les besoins du centre. « Cet hiver, on a utilisé la rue comme stationnement. Nous sommes victimes de notre succès. Il va falloir agrandir le stationnement. Il a de l’espace pour le faire, mais il fait trouver le financement, et faire ça à court terme. »

Notons au passage que la rue qui mène au chalet, le chemin du Lac-Thibault, a été asphaltée par la Ville de Mont-Laurier à l’été 2024 et connectée au système d’égout et l’aqueduc de la Ville.

Investissements

La construction du chalet et la mise en place du stationnement s’élèvent au cout de 915 000$. Incluant l’entrepôt d’équipement, qui est actuellement en fin de construction, on atteint pour l’ensemble du cout de 1 165 000$. « Il y a un an, on ne savait même pas si nous étions capables de construire. Nous avons obtenu notre financement au cours de l’été 2024, pendant la construction du chalet, qui a été construit par phase », mentionne Luc Lefebvre, président du Centre de plein air.

Des contributions et des subventions ont permis la construction de ce bâtiment. Entre autres, on compte un 150 000$ issu du programme Fonds ruralité et région de la MRC d’Antoine-Labelle et 90 000$ de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme. Selon M. Lefebvre, la balance est issue de contributions du milieu.